La nuit arrive à l’avion par un long nuage qui se présente avec la fin de la lumière et la fin de l’ombre. C’est un nuage très simple, parce que le ciel est déjà occupé avec le crépuscule en-dessous.
Nous nous sommes mis à la hauteur de décisions qui ne sont pas humaines.
Les villes sont petites et tentantes comme des mondes où nous, là-haut, ne sommes pas du tout importants. Je me concentre sur les trous qu’elles creusent à l’intérieur de l’Amazonie.
Nos yeux, en bas, assis dans une vallée, à regarder, le matin, la transpiration des forêts, et le soir, la voie lactée qui sort comme un coup de langue.